À propos

Sophie Anita Anglade artisane céramiste

Mon rapport à la terre, je le tiens de mon enfance probablement. J’ai grandi en Côte d’Ivoire grâce à une mère hollandaise et un père français. 
J’ai pratiqué, dès l’âge de 3 ans, la danse africaine, et ai été baignée dans cet ancrage au sol.
Mes parents me disaient manuelle, jusqu’à récemment, je ne comprenais pas pourquoi.
En 2017, mes collègues – sur une idée soufflée de mon conjoint – m’offrent une initiation au tournage. Je découvre alors, avec une certaine fascination, le tour, le contact des mains avec la terre. 
Cela se confirme en 2019, lors d’un stage d’une semaine, 25h à ne faire que tourner… Je suis prise au piège et je n’ai qu’une envie, un rêve, installer un atelier chez moi.
L’arrivée du COVID, un tour d’occasion et du temps… le début d’une passion. Des heures au tour, l’impossibilité de m’arrêter une fois les mains dans la terre. J’apprends, j’échoue, je m’agace, je recommence.
En 2022, après un bilan de compétences, motivée par mes progrès comme mes galères, un changement de direction au travail, et un désir de continuer à m’épanouir, je décide de demander une formation de tourneur céramique auprès de transition pro Occitanie et de passer le CAP en juin 2023. 
J’ai 45 ans et je sais maintenant pourquoi mes parents me disaient manuelle ; alors qu’ils ne sont plus là pour me voir m’épanouir dans la céramique.


Grâce à un diplôme d’éducatrice sportive, j’accompagne depuis quelques années, au travers de cours, des personnes par le biais du pilates, du yoga, de la relaxation et du fitness, vers une meilleure conscience de leur corps, et de ce lien corps-esprit, indispensable pour exprimer ses émotions. Être bien dans son corps, être bien dans son âme, libérer les émotions et la créativité. C’est ce que m’apporte la pratique sportive et le travail de la céramique. Et j’ai aujourd’hui à cœur, de poursuivre cette voie et de le partager avec d’autres.